Prendre soin de votre SOPK
Il est temps d'être face à de vrai.e.s expert.e.s du syndrôme des ovaires polykystiques. Parce que votre bien-être est notre priorité, on cherche dans toutes la France les meilleur.e.s pro pour accompagner votre SOPK et votre fertilité avec cette maladie.

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un trouble hormonal fréquent, touchant environ 1 femme sur 10 en âge de procréer. Il peut entraîner des troubles de l’ovulation, une infertilité, un excès d’androgènes, de l’acné, une prise de poids et des troubles du cycle menstruel. On en parle de plus en plus, c'est certain (et c'est tant mieux), mais est-ce qu'on l'accompagne vraiment de la meilleure manière qu'il soit ? En effet, on ne compte plus le nombre d'entreprise qui vendent des compléments alimentaires miracles, mais pour traiter son SOPK de manière personnaliser, c'est aussi et surtout se recentrer sur soi. Comment on réagit ? De quoi a-t-on personnellement besoin ? La médecine et l'accompagnement gynécologique est clé, mais de nombreuses autres approches existentes, et certaines études internationales confirment leur impact positif sur le SOPK.
Quel est l'impact de l'alimentation en cas de SOPK ?
Et si notre alimentation quotidienne pouvait influencer profondément l’équilibre hormonal et métabolique perturbé dans le SOPK ? C’est ce que de nombreuses recherches récentes tendent à confirmer.
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) affecte entre 10 et 13 % des femmes en âge de procréer.
Ce trouble hormonal se manifeste notamment par une ovulation perturbée, une résistance à l'insuline, un excès d’androgènes et une inflammation chronique de bas grade.
Dans cette dynamique, l’alimentation joue un rôle central : en modulant la réponse inflammatoire, en soutenant l’équilibre glycémique, et en optimisant la santé hormonale globale.
Comment l’alimentation impacte le SOPK ?
L'objectif d'une approche nutritionnelle dans le SOPK n’est pas de viser une perte de poids à tout prix, mais de :
- Améliorer la sensibilité à l'insuline pour réduire les perturbations hormonales ;
- Moduler l’inflammation systémique pour favoriser un meilleur fonctionnement ovarien ;
- Soutenir l’équilibre hormonal par l'apport de nutriments clés (zinc, magnésium, oméga-3, vitamines B, D, E) ;
- Réduire le stress oxydatif en augmentant les apports en antioxydants naturels ;
- Optimiser le microbiote intestinal, qui est fortement impliqué dans la régulation métabolique et hormonale.
Un accompagnement nutritionnel personnalisé permet ainsi d’améliorer de nombreux paramètres biologiques et, à terme, de restaurer l’ovulation naturelle.
Quelles sont les études sur les liens entre alimentation et SOPK ?
- Un article de Sowmya et Jothi publié en 2025 dans World News of Natural Sciences souligne que l’alimentation traditionnelle indienne riche en fibres, antioxydants et aliments fermentés pourrait améliorer l’inflammation et la résistance à l’insuline dans le SOPK ;
- Un article coordonné par Varghese et collègues en 2024 évoque l'importance du microbiote intestinal dans la régulation hormonale et métabolique du SOPK, renforçant l’intérêt des probiotiques alimentaires ;
- Une revue récente de Chen et al., publiée en 2025 dans Frontiers in Endocrinology, souligne l'effet délétère des régimes riches en sucres et graisses sur l'ovulation et l’inflammation dans les modèles de SOPK, et l'intérêt d'une diète anti-inflammatoire riche en fibres et en oméga 3.
Loin d’être accessoire, l’alimentation constitue aujourd’hui un pilier fondamental de la prise en charge du SOPK. En modifiant l’environnement métabolique et inflammatoire de l’organisme, elle peut participer activement à restaurer des cycles naturels, soutenir la fertilité, et améliorer durablement la qualité de vie.
- Le SOPK est une maladie multifactorielle mais dont l'expression est fortement influencée par le mode de vie.
- Une alimentation adaptée, riche en antioxydants, fibres, acides gras essentiels et nutriments ciblés, peut améliorer la santé ovarienne, métabolique et inflammatoire.
- Intégrer la diététique dans le parcours de soin est une stratégie clé, complémentaire et naturelle.
Dans tous les cas, il va de soi que prendre des compléments alimentaires sans consulter un.e spécialiste en diététique et en alimentation est une erreur. En effet, accompagner un SOPK par l'alimentation implique une analyse de votre style de vie et de vos résultats sanguins personnels afin d'avoir des conseils adaptés à votre situation personnelle.
Un ostéopathe peut-il aider en cas de SOPK ?
L'objectif d'un accompagnement ostéopathique dans le SOPK n’est pas de “guérir” le syndrome, mais d’améliorer certains paramètres physiologiques en :
- travaillant sur le tonus du système nerveux autonome (et réduire la dominance sympathique qui altère l'ovulation),
- favorisant une meilleure circulation pelvienne, ce qui pourrait optimiser l'apport sanguin aux ovaires,
- modulant l’inflammation de bas grade, souvent exacerbée dans le SOPK,
- aidant à améliorer la sensibilité à l'insuline indirectement via la réduction du stress physiologique.
Un.e ostéopathe pourra adapter les techniques (viscérales, crâniennes, myofasciales) au profil métabolique, au cycle menstruel et aux éventuelles comorbidités associées (obésité, résistance à l'insuline, troubles digestifs).
Quelles sont les statistiques et études sur les liens entre ostéopathie et SOPK ?
Plusieurs études ou enquêtes de mémoires ont été réalisés pour identifier le lien entre leSOPK et l'ostéopathie.
L'ostéopathie peut avoir un réel impact positif sur le SOPK
L’ostéopathie ne remplace pas un traitement médical du SOPK mais peut offrir un accompagnement complémentaire pour :
- améliorer la circulation pelvienne,
- réduire l’inflammation chronique,
- réguler le système nerveux autonome,
- et optimiser la réponse hormonale naturelle.
Un.e ostéopathe formé.e en périnatalité ou santé hormonale pourra personnaliser l'approche selon le profil de chaque patiente et permettre de se sentir mieux sur le long terme. C'est important toutefois de consulter un.e spécialist.e bien formée et sensible au sujet.
L’acupuncture peut-elle aider le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ?
Et si une approche millénaire comme l’acupuncture pouvait aujourd'hui soutenir la santé hormonale face au syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ? De plus en plus de recherches modernes explorent les mécanismes naturels par lesquels l’acupuncture pourrait accompagner la régulation du cycle ovarien, la réduction de l'inflammation et l'amélioration de la sensibilité métabolique.
Dans le cadre du SOPK, l'acupuncture ne vise pas directement à "guérir" le syndrome. Elle cherche plutôt à rééquilibrer les systèmes hormonaux et métaboliques de manière naturelle et progressive :
- Régulation de l'ovulation : l'acupuncture peut aider à rétablir la cyclicité ovarienne en agissant sur l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.
- Amélioration de la sensibilité à l'insuline : certaines études montrent une amélioration du métabolisme du glucose après plusieurs séances d’acupuncture ;
- Diminution de l’inflammation chronique : l’acupuncture semble pouvoir réduire les niveaux de cytokines inflammatoires circulantes, connues pour perturber l'ovulation ;
- Réduction du stress : en modulant l'activité du système nerveux autonome, elle peut réduire le cortisol, l'hormone du stress, souvent élevée dans le SOPK.
Un accompagnement par un.e praticien.ne formé.e à l'acupuncture de soutien à la fertilité peut ainsi s'intégrer dans un parcours global, en complément du suivi médical.
Quelles sont les études sur les liens entre l'acupuncture et le SOPK ?
- Une revue coordonnée par Garcia et collègues, publiée en 2024 dans Cureus, mentionne que l'acupuncture est l’une des approches complémentaires ayant montré des effets bénéfiques sur la résistance à l'insuline et l’inflammation dans le SOPK ;
- Une étude bibliométrique réalisée par Jin et son équipe en 2024, publiée dans Gynecological Endocrinology, analyse les tendances de recherche et souligne que l'acupuncture est l'une des méthodes complémentaires les plus étudiées pour améliorer l'ovulation et la résistance à l'insuline dans le SOPK ;
- Un travail chinois de Yang et collaborateurs, publié en 2025 dans le Chinese Journal of Integrative Medicine, décrit comment l’acupuncture, combinée à la médecine traditionnelle chinoise, pourrait cibler les anomalies d’autophagie cellulaire observées dans le SOPK ;
- Enfin, une étude pilote analysée par Stener-Victorin en 2012 (référence classique) avait déjà montré que l’acupuncture pouvait améliorer les taux d’ovulation spontanée et réduire les taux d’insuline à jeun chez des femmes atteintes de SOPK.
Le SOPK concerne 1 femme sur 10, avec des conséquences hormonales, métaboliques et inflammatoires majeures et des pratiques complémentaires comme l'acuponcture peuvent avoir un impact réel sur le long terme, si elles sont utilisés en parallèle d'un accompagnement médicale bien entendu.
- L’acupuncture pourrait soutenir l’équilibre hormonal naturel en améliorant l'ovulation, en modulant la réponse insulinique et en réduisant l’inflammation de bas grade ;
- Plusieurs études confirment un intérêt complémentaire à intégrer dans un accompagnement global, particulièrement chez les femmes cherchant à optimiser leur fertilité naturellement.
Loin de remplacer les traitements conventionnels, l’acupuncture peut aujourd'hui trouver sa place comme levier complémentaire dans la gestion du SOPK. En agissant à la fois sur les plans hormonal, métabolique et inflammatoire, cette approche ancestrale offre une dimension supplémentaire au parcours de soin, dans une vision globale de la santé féminine.
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