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Fertily Diet'
Prendre soin de son microbiote intestinal
Dans l'épisode 6, Laura nous explique pourquoi le microbiote est clé en préconception et comment en prendre soin au quotidien.
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Sommaire
🔊 Ce programme est un programme d’information par une professionnelle formée. Ce sont des conseils génériques et ce n’est pas un diagnostic personnalisé. Dans tous les cas, nous vous recommandons d’être suivie par un.e gynécologue et/ou une sage-femme pour avoir un suivi individualisé.
Ce que vous allez apprendre dans cet épisode
Le microbiote intestinal et la fertilité
Le microbiote intestinal est l’ensemble des micro-organismes (bactéries, levures, champignons…) qui colonisent notre côlon et notre gros intestin.
Il contient des milliards de bactéries essentielles au bon fonctionnement de notre corps.
En étudiant le microbiote, les chercheurs ont confirmé l’adage “notre ventre est notre second cerveau”, grâce aux preuves du lien entre intestins, corps et cerveau.
Mais alors, concrètement, comment ça fonctionne ?
- Les bactéries de notre microbiote communiquent avec nos neurones ;
- Les personnes souffrant de troubles digestifs (comme la maladie de Crohn ou le syndrome de l’intestin irritable) présentent souvent aussi des troubles anxieux liés au microbiote intestinal ;
- Dans le cadre de la fertilité, un microbiote équilibré est essentiel pour absorber correctement les micronutriments nécessaires à la conception.
💡 Chiffres clés
Selon une méta-analyse publiée en 2025 dans BMC Pregnancy and Childbirth, les femmes en parcours de FIV qui ont reçu une supplémentation en probiotiques vaginaux ont eu un taux de grossesse clinique de 37,5 %, contre 31,6 % chez celles qui n’en ont pas reçu. Même si la différence n’est pas encore statistiquement significative, cette tendance confirme l’intérêt de prendre soin de son microbiote dans un projet de conception.
Quand être attentif à son microbiote ?
Tout le monde devrait en prendre soin, mais c’est particulièrement important si je me reconnais dans ces situations :
- Je me sens stressée ;
- Je prends du poids ;
- J’ai du mal à trouver mes mots ou je ressens du brouillard mental ;
- Je me sens dans un état de déprime globale.
Comment soutenir son microbiote ?
Deux leviers principaux :
1. Les prébiotiques
Ce sont les fibres alimentaires qui servent de nourriture aux bonnes bactéries du microbiote.
💡 Aliments riches en prébiotiques : orge, avoine, seigle, topinambour, légumes secs, ail, oignon, poireau, chicorée, endive, pissenlit, asperge…
Mais aussi les pâtes, pommes de terre ou patates douces cuites puis refroidies une nuit au réfrigérateur : ce processus recrée ce qu’on appelle de l’amidon résistant.
👉 L’amidon c’est un glucide complexe, qui doit être cuit pour être mangé. Le refroidir, permet de recréer la structure proche de la structure initiale de l’amidon pour le consommer.
2. Les probiotiques
Ce sont des bactéries vivantes naturellement présentes dans le microbiote, mais qu’on peut aussi apporter via l’alimentation.
💡 Aliments riches en probiotiques : yaourt, chou fermenté (choucroute), kimchi, natto, kéfir, kombucha, légumes lacto-fermentés.
👉 Laura conseille de les introduire progressivement si on n’a pas l’habitude.
Les AGCC (Acide Gras à Chaîne Courte) ont un impact sur le microbiote.
Ils sont considérés comme des molécules santé par excellence, car ils réduisent l’inflammation, soutiennent l’immunité et nourrissent les cellules du côlon.
Le microbiote a un impact sur votre futur bébé
Le microbiote intestinal du bébé commence à se constituer dès la naissance (particulièrement lors d’un accouchement par voie basse) et continue à se développer grâce à l’allaitement.
🎯 Actions concrètes
Réussir à intégrer une fois par jour, des aliments utiles au microbiote :
- En mangeant, des pâtes, du riz ou pomme de terre cuites, refroidis ou à peine réchauffé ;
- En intégrant de l’ail frais ou des oignons frais dans mes différents plats ;
- En ajoutant un peu d’avoine à mon yahourt ;
- En buvant un demi-verre de kéfir de temps en temps ;
- Manger de temps en temps du pain au seigle ;
- Ajouter du kimchi à ma salade.
Pour aller vérifier dans son microbiote avec des examens, c’est seulement dans les cas où j’ai un problème de santé spécifique comme la maladie de Crohn, le syndrôme de l’intestin irritable ou d’autres affections de l’intestin).
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🔎 Définitions utiles
L'amidon résistant (AR) est une forme d'amidon qui n'est pas digéré dans l'intestin grêle. Cet amidon qui parvient intact dans le gros intestin est considéré, d'un point de vue diététique, comme une forme de fibre alimentaire, dont il présente certains des avantages.
Source : Wikipédia
Les chercheurs pensent que le microbiote intestinal joue un rôle essentiel dans la manière dont les fibres bénéficient à la santé, et ce, essentiellement grâce à des messagers moléculaires, les acides gras à chaîne courte (AGCC). Aujourd’hui, les chercheurs pensent que le microbiote intestinal joue un rôle essentiel dans la manière dont les fibres bénéficient à la santé, et ce, essentiellement grâce à des messagers moléculaires, les acides gras à chaîne courte (AGCC).
Source : Gut Microbiota for Health
🔊 Ce programme est un programme d’information par une professionnelle formée. Ce sont des conseils génériques et ce n’est pas un diagnostic personnalisé. Dans tous les cas, nous vous recommandons d’être suivie par un.e gynécologue et/ou une sage-femme pour avoir un suivi individualisé.
Ce que vous allez apprendre dans cet épisode
Le microbiote intestinal et la fertilité
Le microbiote intestinal est l’ensemble des micro-organismes (bactéries, levures, champignons…) qui colonisent notre côlon et notre gros intestin.
Il contient des milliards de bactéries essentielles au bon fonctionnement de notre corps.
En étudiant le microbiote, les chercheurs ont confirmé l’adage “notre ventre est notre second cerveau”, grâce aux preuves du lien entre intestins, corps et cerveau.
Mais alors, concrètement, comment ça fonctionne ?
- Les bactéries de notre microbiote communiquent avec nos neurones ;
- Les personnes souffrant de troubles digestifs (comme la maladie de Crohn ou le syndrome de l’intestin irritable) présentent souvent aussi des troubles anxieux liés au microbiote intestinal ;
- Dans le cadre de la fertilité, un microbiote équilibré est essentiel pour absorber correctement les micronutriments nécessaires à la conception.
💡 Chiffres clés
Selon une méta-analyse publiée en 2025 dans BMC Pregnancy and Childbirth, les femmes en parcours de FIV qui ont reçu une supplémentation en probiotiques vaginaux ont eu un taux de grossesse clinique de 37,5 %, contre 31,6 % chez celles qui n’en ont pas reçu. Même si la différence n’est pas encore statistiquement significative, cette tendance confirme l’intérêt de prendre soin de son microbiote dans un projet de conception.
Quand être attentif à son microbiote ?
Tout le monde devrait en prendre soin, mais c’est particulièrement important si je me reconnais dans ces situations :
- Je me sens stressée ;
- Je prends du poids ;
- J’ai du mal à trouver mes mots ou je ressens du brouillard mental ;
- Je me sens dans un état de déprime globale.
Comment soutenir son microbiote ?
Deux leviers principaux :
1. Les prébiotiques
Ce sont les fibres alimentaires qui servent de nourriture aux bonnes bactéries du microbiote.
💡 Aliments riches en prébiotiques : orge, avoine, seigle, topinambour, légumes secs, ail, oignon, poireau, chicorée, endive, pissenlit, asperge…
Mais aussi les pâtes, pommes de terre ou patates douces cuites puis refroidies une nuit au réfrigérateur : ce processus recrée ce qu’on appelle de l’amidon résistant.
👉 L’amidon c’est un glucide complexe, qui doit être cuit pour être mangé. Le refroidir, permet de recréer la structure proche de la structure initiale de l’amidon pour le consommer.
2. Les probiotiques
Ce sont des bactéries vivantes naturellement présentes dans le microbiote, mais qu’on peut aussi apporter via l’alimentation.
💡 Aliments riches en probiotiques : yaourt, chou fermenté (choucroute), kimchi, natto, kéfir, kombucha, légumes lacto-fermentés.
👉 Laura conseille de les introduire progressivement si on n’a pas l’habitude.
Les AGCC (Acide Gras à Chaîne Courte) ont un impact sur le microbiote.
Ils sont considérés comme des molécules santé par excellence, car ils réduisent l’inflammation, soutiennent l’immunité et nourrissent les cellules du côlon.
Le microbiote a un impact sur votre futur bébé
Le microbiote intestinal du bébé commence à se constituer dès la naissance (particulièrement lors d’un accouchement par voie basse) et continue à se développer grâce à l’allaitement.
🎯 Actions concrètes
Réussir à intégrer une fois par jour, des aliments utiles au microbiote :
- En mangeant, des pâtes, du riz ou pomme de terre cuites, refroidis ou à peine réchauffé ;
- En intégrant de l’ail frais ou des oignons frais dans mes différents plats ;
- En ajoutant un peu d’avoine à mon yahourt ;
- En buvant un demi-verre de kéfir de temps en temps ;
- Manger de temps en temps du pain au seigle ;
- Ajouter du kimchi à ma salade.
Pour aller vérifier dans son microbiote avec des examens, c’est seulement dans les cas où j’ai un problème de santé spécifique comme la maladie de Crohn, le syndrôme de l’intestin irritable ou d’autres affections de l’intestin).
🔎 Définitions utiles
L'amidon résistant (AR) est une forme d'amidon qui n'est pas digéré dans l'intestin grêle. Cet amidon qui parvient intact dans le gros intestin est considéré, d'un point de vue diététique, comme une forme de fibre alimentaire, dont il présente certains des avantages.
Source : Wikipédia
Les chercheurs pensent que le microbiote intestinal joue un rôle essentiel dans la manière dont les fibres bénéficient à la santé, et ce, essentiellement grâce à des messagers moléculaires, les acides gras à chaîne courte (AGCC). Aujourd’hui, les chercheurs pensent que le microbiote intestinal joue un rôle essentiel dans la manière dont les fibres bénéficient à la santé, et ce, essentiellement grâce à des messagers moléculaires, les acides gras à chaîne courte (AGCC).
Source : Gut Microbiota for Health
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