Épisode 4

Bon ovocytes

Des décisions simples et accessibles du quotidien pour améliorer sa qualité ovocytaire

Dans l'épisode 3, Carole nous explique l'importance de la médecine fonctionnelle et le rôle de l'énergie et du stress sur les hormones.

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Des décisions simples et accessibles du quotidien pour améliorer sa qualité ovocytaire

🔊 Ce programme est un programme d’information par une professionnelle formée. Ce sont des conseils génériques et ce n’est pas un diagnostic personnalisé. Dans tous les cas, nous vous recommandons d’être suivie par un.e gynécologue et/ou une sage-femme pour avoir un suivi individualisé.

Ce que vous allez apprendre dans cet épisode

Des missions simples pour amélirorer sa qualité ovocytaire

  • Pourquoi le corps priorise d’abord ma survie avant ma fertilité
  • Comment alimentation, sommeil et stress influencent la qualité ovocytaire
  • En quoi tabac, pollution et métaux lourds peuvent perturber mes cellules et mes hormones
  • Comment mieux organiser mes repas (chrono-nutrition) pour soutenir ma fertilité
  • Pourquoi le sommeil est un pilier majeur de la fertilité
  • Des pistes concrètes pour diminuer mon stress au quotidien

Ma santé globale avant ma fertilité

👉 Carole rappelle que, pour le corps, la priorité absolue reste la survie de l’individu avant la survie de l’espèce.


Si une partie de l’organisme “tire la sonnette d’alarme” (stress important, carences, autre problème de santé), l’énergie sera dirigée là-dessus avant la reproduction, ce qui peut impacter la qualité des cycles, des ovocytes ou de la spermatogenèse.

L’idée n’est pas de dire qu’il faut être “parfaitement en santé” pour concevoir : mais, autant que possible, optimiser sa santé avant ou pendant un projet de grossesse aide à soutenir la fertilité et peut aussi avoir un impact positif sur la santé future de l’enfant, qui dépend de ce que ses parents lui transmettent pendant la grossesse.

💡 Chiffres clés

Des travaux ont montré qu’un sommeil trop court de heures) est associé à une baisse des chances de grossesse, y compris en AMP, tandis qu’un sommeil autour de 7–8 heures semble associé à de meilleurs résultats

Alimentation, énergie et chrono-nutrition

Carole insiste sur l’importance de l’alimentation en qualité, en quantité et en timing.


Elle explique que beaucoup de patientes pensent “manger équilibré”, mais qu’en creusant, il existe souvent de grandes marges d’amélioration (types d’aliments, cuisson, répartition sur la journée, apports en protéines, gras de qualité, légumes, etc.).

Elle donne quelques repères simples :

  • Passer d’un petit-déjeuner très sucré à un petit-déjeuner plus riche en protéines et en bons gras, qui colle mieux à la chrono-nutrition ;
  • Adapter l’apport énergétique (ni trop peu, ni trop, au regard de l’activité physique) ;
  • Se faire accompagner par une nutritionniste ou une diététicienne pour avoir des conseils personnalisés et compatibles avec ses contraintes (goûts, habitudes, horaires).
Reflet propose aussi un programme dédié à l’alimentation pro-fertilité, Fertily Diet, qui donne des bases globales avant d’aller, si besoin, plus loin avec un.e professionnel.le.

Sommeil, stress et fertilité

Carole souligne que le sommeil influence quasiment toutes les fonctions du corps : tension artérielle, immunité, fertilité, état psychique…


De nombreuses études montrent qu’un sommeil de mauvaise qualité ou insuffisant peut perturber les hormones de la reproduction, la qualité ovocytaire et les chances de grossesse, y compris dans le cadre de l’AMP​

Elle propose quelques repères de base pour le sommeil

  • Chambre dédiée au repos (pas d’écrans, pas de jeux vidéo, pas de télé)
  • Aération régulière, obscurité suffisante
  • Limiter les écrans le soir après le repas

Le stress devrait uniquement être un mécanisme ponctuel (par exemple fuir un danger), mais qu’aujourd’hui il devient souvent chronique, avec un impact négatif sur les hormones, l’inflammation et la fertilité​.

Carole distingue différents types de stress : oxydant (tabac, pollution, manque de légumes), psychologique, organisationnel… et encourage à agir sur chacun avec des outils adaptés (mode de vie, soutien, techniques de gestion du stress).

Outils concrets pour réduire le stress

Des pistes pratiques et simples existent pour tout le monde :

  • S’accorder de vraies pauses sans culpabiliser, pour “débrancher” le système nerveux
  • Se reconnecter à la nature (balades, forêt quand c’est possible, sons d’oiseaux)
  • Pratiquer une activité physique plaisante (marche, yoga, piscine…) sans viser la performance
  • Prendre du temps pour soi dans la semaine (peinture, activité créative, massage, moment plaisir)

Elle évoque aussi l'usage des huiles essentielles :

  • L’intérêt des huiles essentielles en olfaction (par exemple lavande officinale si l’odeur plaît, ylang-ylang, petit grain bigaradier, agrumes, camomille), en restant prudente et en cas de doute en en parlant à un.e professionnel.le de santé
  • Le fait de pouvoir déposer une goutte sous l’oreiller (et non directement sur la peau) pour profiter de l’odeur toute la nuit
  • L’association avec des pratiques comme la cohérence cardiaque, la méditation, le yoga ou des visualisations type “souvenir de lieu apaisant”, proches de ce qu’on utilise en auto-hypnose

Enfin, Carole rappelle que la sexualité peut aussi participer à la détente et au lien de couple, au-delà de la seule “performance” de conception.

Et en bonus, 3 outils concrets pour arrêter la cigarette :

🎯 Actions concrètes

  • Je peux me demander honnêtement si je me sens “au mieux” de ma santé globale avant même de parler de fertilité ;
  • Si je fume (ou si mon/ma partenaire fume), je peux envisager de demander de l’aide pour arrêter, en sachant que cela peut déjà améliorer la situation en quelques mois ;
  • Je peux tester un petit-déjeuner moins sucré et plus riche en protéines et en bons gras pour mieux soutenir mon énergie sur la journée ;
  • Je peux instaurer une routine de sommeil : pas d’écran bleu après le repas du soir, pas de télé ou de jeux vidéo dans la chambre, chambre aérée et dédiée au repos ;
  • Si je dors mal, je peux essayer d’ajouter une petite routine apaisante avant de me coucher (respiration, méditation, yoga doux, une goutte d’huile essentielle appropriée sous l’oreiller après avis pro si besoin) ;
  • Je peux bloquer dans mon agenda 1 à 2 créneaux par semaine “pour moi” (marche, yoga, peinture, massage, activité qui me fait plaisir) ;
  • Si je me sens submergée par le stress, je peux en parler à un.e professionnel.le de santé ou un.e thérapeute, et tester des outils simples comme la cohérence cardiaque, la méditation ou l’écoute de sons apaisants (oiseaux, nature) pour m’aider à me détendre.

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🔎 Définitions utiles

Mitochondries tuctures présentes dans les cellules, souvent décrites comme des “centrales énergétiques”, qui produisent l’ATP, la principale source d’énergie nécessaire au fonctionnement cellulaire et à la maturation des ovocytes

___

Hyperprolactinémie : taux de prolactine (hormone impliquée notamment dans la lactation) anormalement élevé en dehors du contexte post-partum, pouvant perturber le fonctionnement normal du cycle menstruel et de l’ovulation

🔊 Ce programme est un programme d’information par une professionnelle formée. Ce sont des conseils génériques et ce n’est pas un diagnostic personnalisé. Dans tous les cas, nous vous recommandons d’être suivie par un.e gynécologue et/ou une sage-femme pour avoir un suivi individualisé.

Ce que vous allez apprendre dans cet épisode

Des missions simples pour amélirorer sa qualité ovocytaire

  • Pourquoi le corps priorise d’abord ma survie avant ma fertilité
  • Comment alimentation, sommeil et stress influencent la qualité ovocytaire
  • En quoi tabac, pollution et métaux lourds peuvent perturber mes cellules et mes hormones
  • Comment mieux organiser mes repas (chrono-nutrition) pour soutenir ma fertilité
  • Pourquoi le sommeil est un pilier majeur de la fertilité
  • Des pistes concrètes pour diminuer mon stress au quotidien

Ma santé globale avant ma fertilité

👉 Carole rappelle que, pour le corps, la priorité absolue reste la survie de l’individu avant la survie de l’espèce.


Si une partie de l’organisme “tire la sonnette d’alarme” (stress important, carences, autre problème de santé), l’énergie sera dirigée là-dessus avant la reproduction, ce qui peut impacter la qualité des cycles, des ovocytes ou de la spermatogenèse.

L’idée n’est pas de dire qu’il faut être “parfaitement en santé” pour concevoir : mais, autant que possible, optimiser sa santé avant ou pendant un projet de grossesse aide à soutenir la fertilité et peut aussi avoir un impact positif sur la santé future de l’enfant, qui dépend de ce que ses parents lui transmettent pendant la grossesse.

💡 Chiffres clés

Des travaux ont montré qu’un sommeil trop court de heures) est associé à une baisse des chances de grossesse, y compris en AMP, tandis qu’un sommeil autour de 7–8 heures semble associé à de meilleurs résultats

Alimentation, énergie et chrono-nutrition

Carole insiste sur l’importance de l’alimentation en qualité, en quantité et en timing.


Elle explique que beaucoup de patientes pensent “manger équilibré”, mais qu’en creusant, il existe souvent de grandes marges d’amélioration (types d’aliments, cuisson, répartition sur la journée, apports en protéines, gras de qualité, légumes, etc.).

Elle donne quelques repères simples :

  • Passer d’un petit-déjeuner très sucré à un petit-déjeuner plus riche en protéines et en bons gras, qui colle mieux à la chrono-nutrition ;
  • Adapter l’apport énergétique (ni trop peu, ni trop, au regard de l’activité physique) ;
  • Se faire accompagner par une nutritionniste ou une diététicienne pour avoir des conseils personnalisés et compatibles avec ses contraintes (goûts, habitudes, horaires).
Reflet propose aussi un programme dédié à l’alimentation pro-fertilité, Fertily Diet, qui donne des bases globales avant d’aller, si besoin, plus loin avec un.e professionnel.le.

Sommeil, stress et fertilité

Carole souligne que le sommeil influence quasiment toutes les fonctions du corps : tension artérielle, immunité, fertilité, état psychique…


De nombreuses études montrent qu’un sommeil de mauvaise qualité ou insuffisant peut perturber les hormones de la reproduction, la qualité ovocytaire et les chances de grossesse, y compris dans le cadre de l’AMP​

Elle propose quelques repères de base pour le sommeil

  • Chambre dédiée au repos (pas d’écrans, pas de jeux vidéo, pas de télé)
  • Aération régulière, obscurité suffisante
  • Limiter les écrans le soir après le repas

Le stress devrait uniquement être un mécanisme ponctuel (par exemple fuir un danger), mais qu’aujourd’hui il devient souvent chronique, avec un impact négatif sur les hormones, l’inflammation et la fertilité​.

Carole distingue différents types de stress : oxydant (tabac, pollution, manque de légumes), psychologique, organisationnel… et encourage à agir sur chacun avec des outils adaptés (mode de vie, soutien, techniques de gestion du stress).

Outils concrets pour réduire le stress

Des pistes pratiques et simples existent pour tout le monde :

  • S’accorder de vraies pauses sans culpabiliser, pour “débrancher” le système nerveux
  • Se reconnecter à la nature (balades, forêt quand c’est possible, sons d’oiseaux)
  • Pratiquer une activité physique plaisante (marche, yoga, piscine…) sans viser la performance
  • Prendre du temps pour soi dans la semaine (peinture, activité créative, massage, moment plaisir)

Elle évoque aussi l'usage des huiles essentielles :

  • L’intérêt des huiles essentielles en olfaction (par exemple lavande officinale si l’odeur plaît, ylang-ylang, petit grain bigaradier, agrumes, camomille), en restant prudente et en cas de doute en en parlant à un.e professionnel.le de santé
  • Le fait de pouvoir déposer une goutte sous l’oreiller (et non directement sur la peau) pour profiter de l’odeur toute la nuit
  • L’association avec des pratiques comme la cohérence cardiaque, la méditation, le yoga ou des visualisations type “souvenir de lieu apaisant”, proches de ce qu’on utilise en auto-hypnose

Enfin, Carole rappelle que la sexualité peut aussi participer à la détente et au lien de couple, au-delà de la seule “performance” de conception.

Et en bonus, 3 outils concrets pour arrêter la cigarette :

🎯 Actions concrètes

  • Je peux me demander honnêtement si je me sens “au mieux” de ma santé globale avant même de parler de fertilité ;
  • Si je fume (ou si mon/ma partenaire fume), je peux envisager de demander de l’aide pour arrêter, en sachant que cela peut déjà améliorer la situation en quelques mois ;
  • Je peux tester un petit-déjeuner moins sucré et plus riche en protéines et en bons gras pour mieux soutenir mon énergie sur la journée ;
  • Je peux instaurer une routine de sommeil : pas d’écran bleu après le repas du soir, pas de télé ou de jeux vidéo dans la chambre, chambre aérée et dédiée au repos ;
  • Si je dors mal, je peux essayer d’ajouter une petite routine apaisante avant de me coucher (respiration, méditation, yoga doux, une goutte d’huile essentielle appropriée sous l’oreiller après avis pro si besoin) ;
  • Je peux bloquer dans mon agenda 1 à 2 créneaux par semaine “pour moi” (marche, yoga, peinture, massage, activité qui me fait plaisir) ;
  • Si je me sens submergée par le stress, je peux en parler à un.e professionnel.le de santé ou un.e thérapeute, et tester des outils simples comme la cohérence cardiaque, la méditation ou l’écoute de sons apaisants (oiseaux, nature) pour m’aider à me détendre.

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🔎 Définitions utiles

Mitochondries tuctures présentes dans les cellules, souvent décrites comme des “centrales énergétiques”, qui produisent l’ATP, la principale source d’énergie nécessaire au fonctionnement cellulaire et à la maturation des ovocytes

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Hyperprolactinémie : taux de prolactine (hormone impliquée notamment dans la lactation) anormalement élevé en dehors du contexte post-partum, pouvant perturber le fonctionnement normal du cycle menstruel et de l’ovulation