Sans règles SOPK
Le SOPK et les risques de stress oxydant et d'inflammation chronique de bas grade
Dans l'épisode 7, Carole nous explique pourquoi le SOPK est un facteur fort de stress oxydant et d'inflammation chronique de bas grade, comment les diagnostiquer et les soulager.
Regarder la suite
.jpg)
🔊 Ce programme est un programme d’information par une professionnelle formée. Ce sont des conseils génériques et ce n’est pas un diagnostic personnalisé. Dans tous les cas, nous vous recommandons d’être suivie par un.e gynécologue et/ou une sage-femme pour avoir un suivi individualisé.
Ce que vous allez apprendre dans cet épisode
Le stress oxydant et l’inflammation de bas grade
Dans l’organisme, il faut un équilibre entre oxydation et réduction :
- L’oxydation, c’est ce qui se passe quand une pomme devient brune à l’air libre ;
- Si on ajoute du jus de citron, cela s’arrête — c’est la réduction.
C'est lié à ce qu’on appelle les “ROS” ou espèces réactives de l’oxygène. Attention, on doit en avoir des quantités physiologiques pour que notre organisme fonctionne correctement ! Si on a trop de réduction (antioxydants trop puissants), on se retrouve en stress réducteur, ce qui n’est pas souhaitable
👉 Dans notre corps, c’est exactement la même chose : il faut un équilibre entre les deux.
Souvent, on a un excès d’oxydation :
- La présence de certaines molécules comme les radicaux libres (molécules instables) en trop grand nombre : ils peuvent attaquer l’ADN ou les membranes cellulaires directement ;
- Les radicaux sont présents dans l’organisme naturellement, mais ils doivent être équilibrés. On en a notamment on mange trop peu de légumes, on fume, ou ne fais pas de sport ;
- Dans notre corps, une inflammation doit être aiguë (comme quand je me coupe). Mais quand mon organisme est sous stress souvent, je peux avoir une inflammation de bas grade : elle est faible mais tout le temps là. Elle est chronique.
Souvent, notre organisme est en excès d’oxydation :
- Les radicaux libres (molécules instables) sont produits en trop grand nombre et peuvent attaquer l’ADN ou les membranes cellulaires ;
- Ces radicaux sont naturels, mais ils doivent rester équilibrés. ;
- Ils augmentent quand on mange peu de légumes, qu’on fume, ou qu’on ne bouge pas assez.
👉 L’inflammation de bas grade (faible mais chronique) apparaît quand le corps est sous stress régulier.
Normalement, l’inflammation est utile pour réparer une agression (comme une coupure). Mais quand elle devient constante, elle fatigue tout l’organisme.
Cette inflammation et ce stress oxydant exacerbent le SOPK et c’est pour cela qu’il faut les prendre en charge.
💡 Chiffres clés
Plusieurs revues scientifiques, montrent un lien direct entre SOPK et inflammation chronique de bas grade : 2019 - Pub Med Central ; 2021 - Pub Med Central ; 2022 - Pub Med Central ...
Comment vérifier son inflammation de bas grade
Certains bilans permettent de mesurer l’état inflammatoire et oxydatif de l’organisme directement en laboratoir:
- CRP ultra-sensible : indicateur clé d’inflammation chronique ;
- SOD (superoxyde dismutase) et glutathion réduit/oxydé : indicateurs du stress oxydatif cellulaire ;
- Bilan OXYCHECK (175 €), très complet, qui regroupe toutes ces analyses (le bilan est très bien décrit ici) ;
- Bilan thyroïdien : à faire uniquement sur prescription médicale, car il est difficile à obtenir.
Carole recommande de faire interpréter ses résultats sous le prisme de la médecine fonctionnelle.
👉 Qu’on ait ou non un SOPK, surveiller son inflammation est essentiel, car elle peut être le point de départ de nombreuses maladies chroniques.
Comment réduire le stress oxydant et l’inflammation chronique ?
En prenant soin de son microbiote :
- Le microbiote intestinal influence directement la fonction ovarienne ;
- Travailler sur une meilleure perméabilité intestinale aide à réduire l’inflammation globale.
En utilisant des plantes anti-inflammatoires naturelles :
- Curcuma : puissant anti-inflammatoire à ajouter dans les plats avec du gras pour une meilleure absorption ;
- Gingembre : racine anti-inflammatoire, à consommer en poudre, infusion ou jus plusieurs fois par semaine ;
- Phycocyanine : pigment de la spiruline, anti-inflammatoire et antioxydant ;
- Reco de Carole : à prendre en cure en démarrant à 60mg par jour sous forme de liquide la plupart du temps ;
- Pycnogénol : extrait de l’écorce de pin maritime, connu pour ses effets antioxydants et anti-inflammatoires.
En prenant des nutriments antioxydants :
- N-acétylcystéine (NAC) : précurseur du glutathion, puissant antioxydant cellulaire ;
- Reco de Carole : Maximum 300mg par jour.
- Acide alpha-lipoïque : antioxydant universel, soluble dans l’eau et les graisses ;
- Reco de Carole : 100mg d’acide R-alpha lipoïque par jour.
- Astaxanthine : pigment marin de la famille des caroténoïdes, antioxydant très puissant ;
- Reco de Carole : prendre 8 à 16 mg par jour tous les jours à consommer pendant 1 repas gras.
⚠️ Si je suis sous traitement médical, je ne teste jamais ces compléments seule : je me fais accompagner par un professionnel compétent (médecin, pharmacien, naturopathe formé…).
Pour avoir un style de vie inflammatoire pour commencer :
- On peut manger des fruits rouges et des végétaux de toutes les couleurs ;
- Arrêter la cigarette ;
- Faire du sport.
Carole rappelle que la toute première étape, c'est de manger régulièrement des fruits et légumes variés : si ce n'est pas le cas, il faut commencer par ça avant de prendre des compléments.
🎯 Actions concrètes
- Surtout quand j’ai un SOPK, je fais attention à mon inflammation de bas grade :
- Soit, je ressens une inflammation dans mon coprs et je vais faire des tests pour confirmer ;
- SOit, j’ai envie de m’assurer de cette présence ou non de l’inflammation, et je peux faire des test cmme OXYCHECK, dans les labos privés et sans ordonnance ;
- Soit je sais que j’ai un état inflammatoire parce qu’on m’a déjà diagnostiqué une autre maladie inflammatoire par ailleurs
- Dans l’idéal, je me fais accompagner par un professionnel de santé.
- Pour réduire le stress oxydatif et l’inflammation de bas grade au quotidien :
- Je prends soin de mon microbiote, en intégrant des aliments fermentés (kombucha, kéfir, choucroute…) ;
- Je mange des fruits rouges et des légumes multicolore, pour avoir tous les nutriments nécessaires (ce que Carole appelle l’assiette arc-en-ciel);
- J’arrête la cigarette (le méthode la moins cher, c’est lire le livre La Méthode simple pour arrêter de fumer, d’Alan Carr) ;
- Je fais du sport (en marchant au minimum 30 minutes par jour).
- Je peux intégrer des nutriments anti inflammatoire :
- Dans l’alimentation : avec le curcuma ou le gingembre dans mes repas ;
- Avec des compléments alimentaires : comme la phycocyanine ou le pycnogénol, toujours à prendre sous forme de cure, de manière individualisée et en vérifiant les effets que cela a sur moi. Et surtout, seulement après avoir déjà fais des efforts dans mon alimentation.
- Je me fais suivre par un pro si j’en ressens le besoin, ou si j’ai une maladie chronique ou un traitement médical.
.png)
🔎 Définitions utiles
Radicaux libre : Molécule instable qui réagit facilement avec d'autres molécules.
Source : Canadian Cancer Society
🔊 Ce programme est un programme d’information par une professionnelle formée. Ce sont des conseils génériques et ce n’est pas un diagnostic personnalisé. Dans tous les cas, nous vous recommandons d’être suivie par un.e gynécologue et/ou une sage-femme pour avoir un suivi individualisé.
Ce que vous allez apprendre dans cet épisode
Le stress oxydant et l’inflammation de bas grade
Dans l’organisme, il faut un équilibre entre oxydation et réduction :
- L’oxydation, c’est ce qui se passe quand une pomme devient brune à l’air libre ;
- Si on ajoute du jus de citron, cela s’arrête — c’est la réduction.
C'est lié à ce qu’on appelle les “ROS” ou espèces réactives de l’oxygène. Attention, on doit en avoir des quantités physiologiques pour que notre organisme fonctionne correctement ! Si on a trop de réduction (antioxydants trop puissants), on se retrouve en stress réducteur, ce qui n’est pas souhaitable
👉 Dans notre corps, c’est exactement la même chose : il faut un équilibre entre les deux.
Souvent, on a un excès d’oxydation :
- La présence de certaines molécules comme les radicaux libres (molécules instables) en trop grand nombre : ils peuvent attaquer l’ADN ou les membranes cellulaires directement ;
- Les radicaux sont présents dans l’organisme naturellement, mais ils doivent être équilibrés. On en a notamment on mange trop peu de légumes, on fume, ou ne fais pas de sport ;
- Dans notre corps, une inflammation doit être aiguë (comme quand je me coupe). Mais quand mon organisme est sous stress souvent, je peux avoir une inflammation de bas grade : elle est faible mais tout le temps là. Elle est chronique.
Souvent, notre organisme est en excès d’oxydation :
- Les radicaux libres (molécules instables) sont produits en trop grand nombre et peuvent attaquer l’ADN ou les membranes cellulaires ;
- Ces radicaux sont naturels, mais ils doivent rester équilibrés. ;
- Ils augmentent quand on mange peu de légumes, qu’on fume, ou qu’on ne bouge pas assez.
👉 L’inflammation de bas grade (faible mais chronique) apparaît quand le corps est sous stress régulier.
Normalement, l’inflammation est utile pour réparer une agression (comme une coupure). Mais quand elle devient constante, elle fatigue tout l’organisme.
Cette inflammation et ce stress oxydant exacerbent le SOPK et c’est pour cela qu’il faut les prendre en charge.
💡 Chiffres clés
Plusieurs revues scientifiques, montrent un lien direct entre SOPK et inflammation chronique de bas grade : 2019 - Pub Med Central ; 2021 - Pub Med Central ; 2022 - Pub Med Central ...
Comment vérifier son inflammation de bas grade
Certains bilans permettent de mesurer l’état inflammatoire et oxydatif de l’organisme directement en laboratoir:
- CRP ultra-sensible : indicateur clé d’inflammation chronique ;
- SOD (superoxyde dismutase) et glutathion réduit/oxydé : indicateurs du stress oxydatif cellulaire ;
- Bilan OXYCHECK (175 €), très complet, qui regroupe toutes ces analyses (le bilan est très bien décrit ici) ;
- Bilan thyroïdien : à faire uniquement sur prescription médicale, car il est difficile à obtenir.
Carole recommande de faire interpréter ses résultats sous le prisme de la médecine fonctionnelle.
👉 Qu’on ait ou non un SOPK, surveiller son inflammation est essentiel, car elle peut être le point de départ de nombreuses maladies chroniques.
Comment réduire le stress oxydant et l’inflammation chronique ?
En prenant soin de son microbiote :
- Le microbiote intestinal influence directement la fonction ovarienne ;
- Travailler sur une meilleure perméabilité intestinale aide à réduire l’inflammation globale.
En utilisant des plantes anti-inflammatoires naturelles :
- Curcuma : puissant anti-inflammatoire à ajouter dans les plats avec du gras pour une meilleure absorption ;
- Gingembre : racine anti-inflammatoire, à consommer en poudre, infusion ou jus plusieurs fois par semaine ;
- Phycocyanine : pigment de la spiruline, anti-inflammatoire et antioxydant ;
- Reco de Carole : à prendre en cure en démarrant à 60mg par jour sous forme de liquide la plupart du temps ;
- Pycnogénol : extrait de l’écorce de pin maritime, connu pour ses effets antioxydants et anti-inflammatoires.
En prenant des nutriments antioxydants :
- N-acétylcystéine (NAC) : précurseur du glutathion, puissant antioxydant cellulaire ;
- Reco de Carole : Maximum 300mg par jour.
- Acide alpha-lipoïque : antioxydant universel, soluble dans l’eau et les graisses ;
- Reco de Carole : 100mg d’acide R-alpha lipoïque par jour.
- Astaxanthine : pigment marin de la famille des caroténoïdes, antioxydant très puissant ;
- Reco de Carole : prendre 8 à 16 mg par jour tous les jours à consommer pendant 1 repas gras.
⚠️ Si je suis sous traitement médical, je ne teste jamais ces compléments seule : je me fais accompagner par un professionnel compétent (médecin, pharmacien, naturopathe formé…).
Pour avoir un style de vie inflammatoire pour commencer :
- On peut manger des fruits rouges et des végétaux de toutes les couleurs ;
- Arrêter la cigarette ;
- Faire du sport.
Carole rappelle que la toute première étape, c'est de manger régulièrement des fruits et légumes variés : si ce n'est pas le cas, il faut commencer par ça avant de prendre des compléments.
🎯 Actions concrètes
- Surtout quand j’ai un SOPK, je fais attention à mon inflammation de bas grade :
- Soit, je ressens une inflammation dans mon coprs et je vais faire des tests pour confirmer ;
- SOit, j’ai envie de m’assurer de cette présence ou non de l’inflammation, et je peux faire des test cmme OXYCHECK, dans les labos privés et sans ordonnance ;
- Soit je sais que j’ai un état inflammatoire parce qu’on m’a déjà diagnostiqué une autre maladie inflammatoire par ailleurs
- Dans l’idéal, je me fais accompagner par un professionnel de santé.
- Pour réduire le stress oxydatif et l’inflammation de bas grade au quotidien :
- Je prends soin de mon microbiote, en intégrant des aliments fermentés (kombucha, kéfir, choucroute…) ;
- Je mange des fruits rouges et des légumes multicolore, pour avoir tous les nutriments nécessaires (ce que Carole appelle l’assiette arc-en-ciel);
- J’arrête la cigarette (le méthode la moins cher, c’est lire le livre La Méthode simple pour arrêter de fumer, d’Alan Carr) ;
- Je fais du sport (en marchant au minimum 30 minutes par jour).
- Je peux intégrer des nutriments anti inflammatoire :
- Dans l’alimentation : avec le curcuma ou le gingembre dans mes repas ;
- Avec des compléments alimentaires : comme la phycocyanine ou le pycnogénol, toujours à prendre sous forme de cure, de manière individualisée et en vérifiant les effets que cela a sur moi. Et surtout, seulement après avoir déjà fais des efforts dans mon alimentation.
- Je me fais suivre par un pro si j’en ressens le besoin, ou si j’ai une maladie chronique ou un traitement médical.
.png)
🔎 Définitions utiles
Radicaux libre : Molécule instable qui réagit facilement avec d'autres molécules.
Source : Canadian Cancer Society