Sans règles SOPK
Identifier les symptômes, les comprendre et poser un diagnostic pour le SOPK
Dans l'épisode 1, vous allez mieux comprendre ce syndrome, comment il est diagnostiqué et comment vous faire personnellement diagnostiquer.
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🔊 Ce programme est un programme d’information par une professionnelle formée. Ce sont des conseils génériques et ce n’est pas un diagnostic personnalisé. Dans tous les cas, nous vous recommandons d’être suivie par un.e gynécologue et/ou une sage-femme pour avoir un suivi individualisé.
Ce que vous allez apprendre dans cet épisode
Comment reconnaître le SOPK ?
- Ce qu’est le SOPK et pourquoi on le considère comme un trouble hormonal et systémique ;
- Les symptômes les plus fréquents à connaître ;
- Comment se déroule le diagnostic officiel selon les critères médicaux ;
- Quand et auprès de qui consulter.
Le SOPK, c’est quoi ?
Le Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK) est un trouble gynécologique et hormonal qui touche environ une femme sur sept. C’est une affection systémique, c’est-à-dire qu’elle ne concerne pas seulement les ovaires : elle influence aussi le fonctionnement global du corps (hormones, métabolisme, humeur, énergie…).
Quels sont les symptômes les plus fréquents ?
👉 Troubles du cycle menstruel
- Des cycles rares, très longs ou absents ;
- Un cycle “qui ne tourne pas rond” reflète souvent un déséquilibre hormonal ;
Un cycle qui va mal est le reflet d’une santé qui n’est pas optimale.Avoir un cycle fonctionnel, c’est essentiel quand on veut faire un bébé (pour celles qui sont concernées).
👉 Troubles androgéniques
- Acné persistante, perte de cheveux ou pilosité excessive (menton, ventre, seins…) ;
- Ces signes visibles sont dus à une production trop importante d’androgènes, des hormones “masculines” que les femmes produisent aussi, mais en plus petite quantité (les femmes ont aussi un peu d'androgène car même quand on est une femme, la synthèse des androgènes pour fabriquer est nécessaire pour les oestrogènes).
Ce sont souvent les symptômes les plus difficiles à vivre au quotidien.
💡 Chiffres clés
Selon l'OMS (Organisation Mondiale de la santé) en 2025 : Jusqu'à 13% des femmes seraient concernées par le SOPK. Certaines études parlent même d'1 femme sur 7, mais puisqu'on considère que 70% des femmes concernées ne sont pas diagnostiqué, les chiffres sont difficiles à évaluer.
Comment se passe le diagnostic du SOPK ?
Le diagnostic repose sur les critères de Rotterdam (ESHRE 2003).
👉 Pour confirmer un SOPK, il faut présenter au moins deux des trois critères suivants :
- Troubles du cycle menstruel :
- Environ 70 % des femmes concernées ont des cycles longs ou irréguliers ;
- Moins de 8 cycles par an, c’est déjà un signe d’alerte ;
- L’absence totale de règles indique souvent un trouble de l’ovulation.
- Hyperandrogénie (excès d’androgènes) :
- Forme clinique : hirsutisme (poils sur des zones inhabituelles), acné, alopécie ;
- Forme biologique : taux d’androgènes élevés à la prise de sang ;
- Les deux peuvent coexister ;
- L’hyperandrogénie s’accompagne souvent de troubles métaboliques (poids, glycémie, insuline…).
- Ovaires polykystiques :
- Observés à l’échographie, réalisée idéalement à J3 du cycle ;
- Si l’examen n’est pas possible, on peut doser l’hormone AMH : un taux supérieur à 5–6 ng/mL suggère une activité ovarienne polykystique.
👉 Dans tous les cas, le diagnostic est forcément réalisé par un médecin.
Parfois, on a des troubles du cycle sans que ce soit un SOPK. C’est pour ça qu’il est essentiel d’être suivi par un·e professionnel·le de santé.
Si je ne me sens pas écoutée
- Je peux changer de gynécologue pour en trouver un·e plus à l’écoute ;
- Je peux consulter une sage-femme formée, qui pourra réaliser les premiers examens et les présenter au médecin.
⚠️ La sage-femme n’est pas autorisée à poser le diagnostic.
Point important : on ne fait pas de diagnostic de SOPK dans les 3 ans suivant les premières règles, car le cycle peut simplement être encore irrégulier le temps qu’il se régule naturellement.
🎯 Actions concrètes
- Le SOPK peut être diagnotiqué seulement par un médecin, si j’ai ces symptômes, je peux demander à mon médecin de chercher un SOPK pour valider ou invalider le diagnostic :
- Troubles du cycle : je n’ai plus de cycle OU moins de 8 cycles par an 8 des cycles très incohérent (60 jours, puis 25 jours…) ;
- Hyperandrogénie : j’ai des pertes de chevxu fortes ou des poils à des endroits où ce n’est pas habituel (menton, torse…) ;
- Ovaires Polykistiques : j’ai des follicules trop gros ou trop nombreux à l’echographie OU j’ai un taux d’AMH sanguin inférieur à 6 ou 5 nanogrammes par mililitre.
- Si mon médecin n’est pas à l’écoute de mes inquiétudes, je peux changer de médecin ;
- Je peux aussi aller voir une sage-femme, qui pourra réaliser ces examens pour faire avancer la situation. Cependant, ils devront forcément être confirmés par un médecin pour avoir un diagnostic : c’est donc essentiel de chercher un bon gynécologue qui peut m’accompagner au quotidien.
- On souhaite insister sur ce point, car certaines patientes en ne veulent plus voir de gynécologue : quand on soupçonne un SOPK ou qu’on est déjà diagnotiqué, il est essentiel d’être suivi de manière médicale. C’est clé pour votre santé globale, et aussi pour votre fertilité à long terme.
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🔎 Définitions utiles
Aménorrhée : L’aménorrhée est l’absence de règles (aussi appelées menstruations) chez une femme en âge d’être réglée. Elle est normale en cas de grossesse, allaitement et lors de la ménopause. Sinon, un bilan est nécessaire pour en rechercher la cause.
Source : Ameli
____
Follicule : Un follicule ovarien est un agrégat de cellules sphérique dans les ovaires, contenant l'ovocyte qui est relâché pendant l'ovulation.
Source : Wikipédia
🔊 Ce programme est un programme d’information par une professionnelle formée. Ce sont des conseils génériques et ce n’est pas un diagnostic personnalisé. Dans tous les cas, nous vous recommandons d’être suivie par un.e gynécologue et/ou une sage-femme pour avoir un suivi individualisé.
Ce que vous allez apprendre dans cet épisode
Comment reconnaître le SOPK ?
- Ce qu’est le SOPK et pourquoi on le considère comme un trouble hormonal et systémique ;
- Les symptômes les plus fréquents à connaître ;
- Comment se déroule le diagnostic officiel selon les critères médicaux ;
- Quand et auprès de qui consulter.
Le SOPK, c’est quoi ?
Le Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK) est un trouble gynécologique et hormonal qui touche environ une femme sur sept. C’est une affection systémique, c’est-à-dire qu’elle ne concerne pas seulement les ovaires : elle influence aussi le fonctionnement global du corps (hormones, métabolisme, humeur, énergie…).
Quels sont les symptômes les plus fréquents ?
👉 Troubles du cycle menstruel
- Des cycles rares, très longs ou absents ;
- Un cycle “qui ne tourne pas rond” reflète souvent un déséquilibre hormonal ;
Un cycle qui va mal est le reflet d’une santé qui n’est pas optimale.Avoir un cycle fonctionnel, c’est essentiel quand on veut faire un bébé (pour celles qui sont concernées).
👉 Troubles androgéniques
- Acné persistante, perte de cheveux ou pilosité excessive (menton, ventre, seins…) ;
- Ces signes visibles sont dus à une production trop importante d’androgènes, des hormones “masculines” que les femmes produisent aussi, mais en plus petite quantité (les femmes ont aussi un peu d'androgène car même quand on est une femme, la synthèse des androgènes pour fabriquer est nécessaire pour les oestrogènes).
Ce sont souvent les symptômes les plus difficiles à vivre au quotidien.
💡 Chiffres clés
Selon l'OMS (Organisation Mondiale de la santé) en 2025 : Jusqu'à 13% des femmes seraient concernées par le SOPK. Certaines études parlent même d'1 femme sur 7, mais puisqu'on considère que 70% des femmes concernées ne sont pas diagnostiqué, les chiffres sont difficiles à évaluer.
Comment se passe le diagnostic du SOPK ?
Le diagnostic repose sur les critères de Rotterdam (ESHRE 2003).
👉 Pour confirmer un SOPK, il faut présenter au moins deux des trois critères suivants :
- Troubles du cycle menstruel :
- Environ 70 % des femmes concernées ont des cycles longs ou irréguliers ;
- Moins de 8 cycles par an, c’est déjà un signe d’alerte ;
- L’absence totale de règles indique souvent un trouble de l’ovulation.
- Hyperandrogénie (excès d’androgènes) :
- Forme clinique : hirsutisme (poils sur des zones inhabituelles), acné, alopécie ;
- Forme biologique : taux d’androgènes élevés à la prise de sang ;
- Les deux peuvent coexister ;
- L’hyperandrogénie s’accompagne souvent de troubles métaboliques (poids, glycémie, insuline…).
- Ovaires polykystiques :
- Observés à l’échographie, réalisée idéalement à J3 du cycle ;
- Si l’examen n’est pas possible, on peut doser l’hormone AMH : un taux supérieur à 5–6 ng/mL suggère une activité ovarienne polykystique.
👉 Dans tous les cas, le diagnostic est forcément réalisé par un médecin.
Parfois, on a des troubles du cycle sans que ce soit un SOPK. C’est pour ça qu’il est essentiel d’être suivi par un·e professionnel·le de santé.
Si je ne me sens pas écoutée
- Je peux changer de gynécologue pour en trouver un·e plus à l’écoute ;
- Je peux consulter une sage-femme formée, qui pourra réaliser les premiers examens et les présenter au médecin.
⚠️ La sage-femme n’est pas autorisée à poser le diagnostic.
Point important : on ne fait pas de diagnostic de SOPK dans les 3 ans suivant les premières règles, car le cycle peut simplement être encore irrégulier le temps qu’il se régule naturellement.
🎯 Actions concrètes
- Le SOPK peut être diagnotiqué seulement par un médecin, si j’ai ces symptômes, je peux demander à mon médecin de chercher un SOPK pour valider ou invalider le diagnostic :
- Troubles du cycle : je n’ai plus de cycle OU moins de 8 cycles par an 8 des cycles très incohérent (60 jours, puis 25 jours…) ;
- Hyperandrogénie : j’ai des pertes de chevxu fortes ou des poils à des endroits où ce n’est pas habituel (menton, torse…) ;
- Ovaires Polykistiques : j’ai des follicules trop gros ou trop nombreux à l’echographie OU j’ai un taux d’AMH sanguin inférieur à 6 ou 5 nanogrammes par mililitre.
- Si mon médecin n’est pas à l’écoute de mes inquiétudes, je peux changer de médecin ;
- Je peux aussi aller voir une sage-femme, qui pourra réaliser ces examens pour faire avancer la situation. Cependant, ils devront forcément être confirmés par un médecin pour avoir un diagnostic : c’est donc essentiel de chercher un bon gynécologue qui peut m’accompagner au quotidien.
- On souhaite insister sur ce point, car certaines patientes en ne veulent plus voir de gynécologue : quand on soupçonne un SOPK ou qu’on est déjà diagnotiqué, il est essentiel d’être suivi de manière médicale. C’est clé pour votre santé globale, et aussi pour votre fertilité à long terme.
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🔎 Définitions utiles
Aménorrhée : L’aménorrhée est l’absence de règles (aussi appelées menstruations) chez une femme en âge d’être réglée. Elle est normale en cas de grossesse, allaitement et lors de la ménopause. Sinon, un bilan est nécessaire pour en rechercher la cause.
Source : Ameli
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Follicule : Un follicule ovarien est un agrégat de cellules sphérique dans les ovaires, contenant l'ovocyte qui est relâché pendant l'ovulation.
Source : Wikipédia