Sans règles SOPK
Comment apaiser mon SOPK de manière naturelle ?
Dans l'épisode 2, Carole partage des conseils pour apaiser naturellement le SOPK, par l'hygiène de vie mais aussi avec d'autres techniques.
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🔊 Ce programme est un programme d’information par une professionnelle formée. Ce sont des conseils génériques et ce n’est pas un diagnostic personnalisé. Dans tous les cas, nous vous recommandons d’être suivie par un.e gynécologue et/ou une sage-femme pour avoir un suivi individualisé.
Ce que vous allez apprendre dans cet épisode
C'est quoi une approche naturelle pour traiter son SOPK ?
- Ce que signifie concrètement une “approche naturelle” ;
- Les causes principales du SOPK ;
- Et comment commencer à agir, simplement, au quotidien.
Le Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK) est un trouble gynécologique et hormonal qui touche environ une femme sur sept. C’est une affection systémique, c’est-à-dire qu’elle ne concerne pas seulement les ovaires : elle influence aussi le fonctionnement global du corps (hormones, métabolisme, humeur, énergie…).
Une approche naturelle, c’est une façon globale d’accompagner le SOPK, sans forcément passer par un traitement médicamenteux tout de suite. Carole commence toujours par l’hygiène de vie :
- Il n’y a pas forcément de médicamments pour traiter le SOPK;
- On va mettre en place des techniques de réduction du stress ;
- On va observer et adapter l’alimentation ;
- Utiliser des compléments alimentaires, si des carences sont identifiées ;
- Utiliser des plantes en supports pour soulager les symptômes.
👉 En faisant quelques analyses, on peut parfois mettre en évidence des carences
Nos aliments, même bio ou du potager, contiennent aujourd’hui moins de micronutriments qu’il y a quelques décennies. C’est pourquoi faire un bilan est souvent une très bonne idée, surtout quand on présente des signes de fatigue, de stress ou des cycles irréguliers.
💡 Bon à savoir : un syndrome n’est pas une maladie. Cela veut dire qu’il n’y a pas un seul facteur en cause, mais un ensemble de symptômes à comprendre et à équilibrer.
Quels sont les causes du SOPK ?
- Prédisposition héréditaire et/ou génétique au SOPK : on peut naître avec cette prédisposition. Si cette prédisposition existe, on doit tout faire pour que le SOPK ne se déclare pas.
- On peut avoir un gène silencieux (c’est comme s’il n’était pas là) ;
- Quand le gène s’exprime, cela relève des mécanisme liés à l’épigénétique.
- Le mode de vie est clé ;
- Les facteurs environnementaux comme les perturbateurs endocriniens ou le stress ont un impact sur le développement du SOPK;
- Les dysbiose (déséquilibre des microbiotes : intestinale, buccale) ont un impact sur le développement du SOPK.
On ne le dit pas souvent, mais la santé buccale est aussi importante : une inflammation dans la bouche peut perturber tout l’équilibre du corps.
👉 Tous ces facteurs peuvent favoriser l’hyperandrogénie (excès d’hormones masculines) et l’insulino-résistance, deux mécanismes clés du SOPK.
Ces deux déséquilibres s’entretiennent mutuellement : plus l’insuline augmente, plus les androgènes aussi, et inversement. Cela peut provoquer des anomalies métaboliques, du surpoids ou un impact sur l’ovulation.
💡 Chiffres clés
Selon une étude parue dans le National Library of Medecine et publiée pour le Journal Fertility and Sterility environ 7 femmes sur 10 atteintes de SOPK présentent une insulino-résistance.
Comment soigner le SOPK ?
À ce jour, il n’existe pas de médicament qui “guérisse” le SOPK : on agit sur les symptômes et sur les causes possibles pour rééquilibrer le corps.
Une approche naturelle permet de soutenir le corps à plusieurs niveaux :
- La dysovulation, en soutenant les ovaires et en apaisant l’inflammation ;
- L’hyperandrogénie ;
- L’insulino-résistance ;
- La dysbiose, c’est-à-dire l’équilibre des microbiotes.
👉 Le premier conseil de Carole : Le matin, évitez le sucre : c’est le moment le plus sensible pour la glycémie. Un petit-déjeuner sucré crée souvent un pic, puis une fatigue ou une fringale vers 10h.
Préférez les protéines et les bons gras : œufs, avocat, pain complet, graines… C’est ce qui stabilise le métabolisme toute la journée.
Si possible, évitez le sucre le matin et le soir. Si vraiment l’envie est là, gardez-le plutôt au dessert du midi.
👉 Globalement, on adopte une alimentation anti-inflammatoire :
- On limite les produits ultra-transformés et les “calories vides” (Mcdo, Twix...);
- On mange des légumes, des fruits ;
- Côté protéines, on préfère les viandes blanches, les œufs, les petites sardines ;
- On essaie de manger une poignée d’oléagineux par jour (noix de pécan, amandes, noisettes…), si on n’est pas allergique. Les oléagineux, c’est anti-inflammatoire et antioxydant ;
- On essaie aussi de consommer des huiles (riches en Oméga 3).
👉 On peut aussi essayer le jeûne intermittent
Le jeûne intermittent peut être un bon soutien, à condition d’être fait avec douceur :
- 16 heures maximum ;
- Pas plus de 2 fois par semaine ;
- Le tube digestif peut se reposer ;
- L’organisme peut faire autre chose que digérer ;
- Le foie peut aussi faire son travail en dehors de la digestion.
Il permet au système digestif de se reposer et au foie de mieux réguler ses fonctions. Commencez une fois par semaine, et voyez comment votre corps réagit.
👉 Et évidemment, il faut bouger, c'est une des premières recommandations pour améliorer son SOPK
L'avantage c'est que même marcher 30 minutes suffit !
Vous pouvez marcher juste après le repas, puisque c’est anti-inflammatoire.
🎯 Actions concrètes
- Intégrer un petit déjeuner protéiné et sans sucre ;
- Dans l’idéal, j’évite le sucre le soir aussi (je prends plutôt un dessert le midi) ;
- Je fais au moins un minimum d’activité sportive ;
- Si je n’ai pas l’habitude de faire du sport, je sors marcher 30 minutes par jour, plutôt après un repas pour utiliser ce côté anti-inflammatoire de la marche ;
- Avoir une alimentation plutôt anti-inflammatoire ;
- J’évite les aliments ultra-transformés ;
- Je mange des fruits et des légumes ;
- Je préfère les protéines maigres (oeufs, viandes blanches, sardines…)
- J’essaie de manger tous les jours une poignée d’oléagineux (amandes, noix de pécan…)
- Je teste le jeune intermittent, qui aide mon organisme à fonctionner :
- Le jeune intermittent, c’est ne pas manger pendant 16h d’affilé (nuit comprise) ;
- J’essaie de l’intégrer une fois par semaine, 3 semaines sur 4.
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🔎 Définitions utiles
Disbiose : Le terme dysbiose désigne l'altération qualitative, quantitative et fonctionnelle de l'écosystème bactérien (aussi appelé microbiote) présent dans et sur le corps d'un organisme, notamment le corps humain, dont le microbiote cutané, le microbiote vaginal, le microbiote buccal, et plus particulièrement le microbiote intestinal humain sur lequel se porte en grande partie la recherche actuelle.
Source : Wikipédia
____
Épigénétique : L'épigénétique correspond à l’étude des changements dans l’activité des gènes, n’impliquant pas de modification de la séquence d’ADN et pouvant être transmis lors des divisions cellulaires.
Source : INSERM
🔊 Ce programme est un programme d’information par une professionnelle formée. Ce sont des conseils génériques et ce n’est pas un diagnostic personnalisé. Dans tous les cas, nous vous recommandons d’être suivie par un.e gynécologue et/ou une sage-femme pour avoir un suivi individualisé.
Ce que vous allez apprendre dans cet épisode
C'est quoi une approche naturelle pour traiter son SOPK ?
- Ce que signifie concrètement une “approche naturelle” ;
- Les causes principales du SOPK ;
- Et comment commencer à agir, simplement, au quotidien.
Le Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK) est un trouble gynécologique et hormonal qui touche environ une femme sur sept. C’est une affection systémique, c’est-à-dire qu’elle ne concerne pas seulement les ovaires : elle influence aussi le fonctionnement global du corps (hormones, métabolisme, humeur, énergie…).
Une approche naturelle, c’est une façon globale d’accompagner le SOPK, sans forcément passer par un traitement médicamenteux tout de suite. Carole commence toujours par l’hygiène de vie :
- Il n’y a pas forcément de médicamments pour traiter le SOPK;
- On va mettre en place des techniques de réduction du stress ;
- On va observer et adapter l’alimentation ;
- Utiliser des compléments alimentaires, si des carences sont identifiées ;
- Utiliser des plantes en supports pour soulager les symptômes.
👉 En faisant quelques analyses, on peut parfois mettre en évidence des carences
Nos aliments, même bio ou du potager, contiennent aujourd’hui moins de micronutriments qu’il y a quelques décennies. C’est pourquoi faire un bilan est souvent une très bonne idée, surtout quand on présente des signes de fatigue, de stress ou des cycles irréguliers.
💡 Bon à savoir : un syndrome n’est pas une maladie. Cela veut dire qu’il n’y a pas un seul facteur en cause, mais un ensemble de symptômes à comprendre et à équilibrer.
Quels sont les causes du SOPK ?
- Prédisposition héréditaire et/ou génétique au SOPK : on peut naître avec cette prédisposition. Si cette prédisposition existe, on doit tout faire pour que le SOPK ne se déclare pas.
- On peut avoir un gène silencieux (c’est comme s’il n’était pas là) ;
- Quand le gène s’exprime, cela relève des mécanisme liés à l’épigénétique.
- Le mode de vie est clé ;
- Les facteurs environnementaux comme les perturbateurs endocriniens ou le stress ont un impact sur le développement du SOPK;
- Les dysbiose (déséquilibre des microbiotes : intestinale, buccale) ont un impact sur le développement du SOPK.
On ne le dit pas souvent, mais la santé buccale est aussi importante : une inflammation dans la bouche peut perturber tout l’équilibre du corps.
👉 Tous ces facteurs peuvent favoriser l’hyperandrogénie (excès d’hormones masculines) et l’insulino-résistance, deux mécanismes clés du SOPK.
Ces deux déséquilibres s’entretiennent mutuellement : plus l’insuline augmente, plus les androgènes aussi, et inversement. Cela peut provoquer des anomalies métaboliques, du surpoids ou un impact sur l’ovulation.
💡 Chiffres clés
Selon une étude parue dans le National Library of Medecine et publiée pour le Journal Fertility and Sterility environ 7 femmes sur 10 atteintes de SOPK présentent une insulino-résistance.
Comment soigner le SOPK ?
À ce jour, il n’existe pas de médicament qui “guérisse” le SOPK : on agit sur les symptômes et sur les causes possibles pour rééquilibrer le corps.
Une approche naturelle permet de soutenir le corps à plusieurs niveaux :
- La dysovulation, en soutenant les ovaires et en apaisant l’inflammation ;
- L’hyperandrogénie ;
- L’insulino-résistance ;
- La dysbiose, c’est-à-dire l’équilibre des microbiotes.
👉 Le premier conseil de Carole : Le matin, évitez le sucre : c’est le moment le plus sensible pour la glycémie. Un petit-déjeuner sucré crée souvent un pic, puis une fatigue ou une fringale vers 10h.
Préférez les protéines et les bons gras : œufs, avocat, pain complet, graines… C’est ce qui stabilise le métabolisme toute la journée.
Si possible, évitez le sucre le matin et le soir. Si vraiment l’envie est là, gardez-le plutôt au dessert du midi.
👉 Globalement, on adopte une alimentation anti-inflammatoire :
- On limite les produits ultra-transformés et les “calories vides” (Mcdo, Twix...);
- On mange des légumes, des fruits ;
- Côté protéines, on préfère les viandes blanches, les œufs, les petites sardines ;
- On essaie de manger une poignée d’oléagineux par jour (noix de pécan, amandes, noisettes…), si on n’est pas allergique. Les oléagineux, c’est anti-inflammatoire et antioxydant ;
- On essaie aussi de consommer des huiles (riches en Oméga 3).
👉 On peut aussi essayer le jeûne intermittent
Le jeûne intermittent peut être un bon soutien, à condition d’être fait avec douceur :
- 16 heures maximum ;
- Pas plus de 2 fois par semaine ;
- Le tube digestif peut se reposer ;
- L’organisme peut faire autre chose que digérer ;
- Le foie peut aussi faire son travail en dehors de la digestion.
Il permet au système digestif de se reposer et au foie de mieux réguler ses fonctions. Commencez une fois par semaine, et voyez comment votre corps réagit.
👉 Et évidemment, il faut bouger, c'est une des premières recommandations pour améliorer son SOPK
L'avantage c'est que même marcher 30 minutes suffit !
Vous pouvez marcher juste après le repas, puisque c’est anti-inflammatoire.
🎯 Actions concrètes
- Intégrer un petit déjeuner protéiné et sans sucre ;
- Dans l’idéal, j’évite le sucre le soir aussi (je prends plutôt un dessert le midi) ;
- Je fais au moins un minimum d’activité sportive ;
- Si je n’ai pas l’habitude de faire du sport, je sors marcher 30 minutes par jour, plutôt après un repas pour utiliser ce côté anti-inflammatoire de la marche ;
- Avoir une alimentation plutôt anti-inflammatoire ;
- J’évite les aliments ultra-transformés ;
- Je mange des fruits et des légumes ;
- Je préfère les protéines maigres (oeufs, viandes blanches, sardines…)
- J’essaie de manger tous les jours une poignée d’oléagineux (amandes, noix de pécan…)
- Je teste le jeune intermittent, qui aide mon organisme à fonctionner :
- Le jeune intermittent, c’est ne pas manger pendant 16h d’affilé (nuit comprise) ;
- J’essaie de l’intégrer une fois par semaine, 3 semaines sur 4.
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🔎 Définitions utiles
Disbiose : Le terme dysbiose désigne l'altération qualitative, quantitative et fonctionnelle de l'écosystème bactérien (aussi appelé microbiote) présent dans et sur le corps d'un organisme, notamment le corps humain, dont le microbiote cutané, le microbiote vaginal, le microbiote buccal, et plus particulièrement le microbiote intestinal humain sur lequel se porte en grande partie la recherche actuelle.
Source : Wikipédia
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Épigénétique : L'épigénétique correspond à l’étude des changements dans l’activité des gènes, n’impliquant pas de modification de la séquence d’ADN et pouvant être transmis lors des divisions cellulaires.
Source : INSERM