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Alimentation et fertilité de la femme : la science pour booster vos chance de concevoir

Saviez-vous que ce que vous mettez dans votre assiette peut influencer vos chances de concevoir un enfant ? Bien plus qu’une simple source d’énergie, notre alimentation joue un rôle clé dans l’équilibre de notre corps, y compris dans notre fertilité. En effet, certains nutriments essentiels peuvent favoriser l’ovulation, améliorer la qualité des spermatozoïdes ou encore protéger les cellules reproductrices des effets néfastes du stress oxydatif.

woman eating haelthy
  • Melisande

    Melisande

    Fondatrice de Reflet 🫶

    Publié le  
    17.06.2025
    Modifié le  
    19.06.2025

Comprendre les fondements : fertilité, fécondité et ce que cela signifie aujourd’hui

Fertilité et fécondité : deux notions à ne pas confondre

Quand on parle de désir d’enfant, les mots fertilité et fécondité sont souvent utilisés mais ils n'ont pas le même sens.

La fertilité, c’est la capacité biologique d’un individu (homme ou femme) à concevoir un enfant. C’est un potentiel, une fonction naturelle influencée par des facteurs comme l’âge, les hormones, le mode de vie... et évidemment, l’alimentation. La fécondité, elle, mesure le nombre réel de naissances dans une population donnée et est un terme utilisé plutôt d’un point de vu sociodémographique.

Un enjeu de santé publique encore trop silencieux

En France, on estime qu’environ 1 couple sur 8 consulte un professionnel pour des difficultés à concevoir. Cela représente plus de 3 millions de personnes concernées. Un chiffre qui a doublé en 30 ans, selon les données de l’INSERM. Au niveau mondial, l’OMS indique que 17,5% des couples sont touchés par l’infertilité et l’ESHRE confirme que 15% des couples européens sont touchés par l’infertilité.

Derrière ces statistiques, il y a des parcours, des espoirs, des attentes parfois longues et silencieuses. Et surtout, un besoin grandissant d’information et d’accompagnement. La fertilité féminine n’est pas une ressource inépuisable puisque chaque femme naît avec nombre d’ovocytes limités et ceux-ci s’amenuisent avec les temps. Cette réserve ovarienne est aussi liée à nos choix de vie. Pollution, stress chronique, perturbateurs endocriniens, tabac, et alimentation déséquilibrée : notre quotidien moderne influe directement sur notre santé reproductive. On estime que la baisse de fertilité approche les 30% sur les 15 dernières années.

Même si cela peut paraître inquiétant, cela veut aussi dire une chose essentielle : il est possible d’agir. Et cela commence souvent par des gestes simples, comme revisiter ce qu’on met dans son assiette pour adopter une alimentation pour la fertilité.

Nous avons justement, main dans la main avec une diététicienne spécialiste en fertilité, un programme d’accompagnement dédié à l’alimentation pour la fertilité.

alimentation pour la fertilité

Alimentation et fertilité de la femme en bref : que dit la science ?

Pendant longtemps, on a séparé santé et nutrition comme deux sphères indépendantes. Aujourd’hui, les recherches sont formelles : ce que nous mangeons façonne nos cellules, notre énergie, notre équilibre… et notre capacité à donner la vie.

La fertilité féminine est un processus fin, délicat, qui dépend d’une harmonie hormonale précise et qui est le fruit d’une vraie réalité biologique. Et certains nutriments jouent justement un rôle clé pour soutenir cette harmonie.

Les nutriments qui soutiennent vraiment la fertilité

  • L’acide folique, aussi connu sous le nom de vitamine B9, est un allié de la première heure. Il favorise l’ovulation, mais aussi le bon développement de l’embryon dès les premières semaines de grossesse ;
  • Les oméga-3, que l’on retrouve dans les poissons gras, participent à la régulation hormonale et à une bonne circulation utérine ;
  • Le fer, essentiel à l’ovulation, est souvent en déficit chez les femmes ;
  • Les antioxydants, présents dans les fruits rouges, les noix, ou le thé vert, protègent nos ovocytes du stress oxydatif, un ennemi silencieux de la fertilité ;
  • Et puis il y a le zinc, la vitamine D, le magnésium… autant de petites briques indispensables à l’équilibre du cycle menstruel.

Laura revient en détail sur tous ces éléments dans notre programme Fertily Diet, dédié à l’alimentation pour la fertilité.

Quand la recherche valide les assiettes méditerranéennes

Un régime riche en végétaux, en bonnes graisses, en fibres et en aliments peu transformés, à l’image du régime méditerranéen, est aujourd’hui reconnu pour améliorer les chances de concevoir. Des études ont montré que les femmes qui suivent ce type d’alimentation peuvent augmenter leurs chances de réussite en FIV de plus de 53 %. Ce n’est pas une baguette magique, mais un levier doux et puissant.

Manger pour sa fertilité, c’est aussi manger pour son bien-être global. C’est offrir à son corps le soutien dont il a besoin pour fonctionner au mieux, dans une période où tout l’organisme se prépare à une créer la vie.

Aliments à favoriser pour optimiser la fertilité féminine

Quand on parle d’alimentation et de fertilité, il ne s’agit pas de suivre un régime strict ou de transformer chaque repas en défi nutritionnel. Il s’agit plutôt de choisir, en conscience, ce que l’on donne à son corps. De miser sur ce qui nourrit vraiment et correctement. Exit les aliments ultra-transformés, on préfère toujours des aliments frais, sains, variés et de saison.

Voici quelques familles d’aliments qui méritent une place de choix dans votre quotidien si vous avez un projet bébé, ou simplement si vous souhaitez soutenir votre santé hormonale de manière globale.

1. Les végétaux colorés : une richesse en micronutriments

Les fruits et légumes biologiques, surtout s’ils sont colorés, sont de véritables trésors pour votre fertilité. Ils regorgent de vitamines (C, E, K, B9), de fibres, de minéraux et d’antioxydants. Les épinards, brocolis, carottes, fruits rouges ou avocats sont autant d’alliés pour booster la qualité des ovocytes et réguler les cycles.

Mais au-delà de leurs bienfaits concrets, ces aliments rappellent quelque chose de plus grand : la vitalité appelle la vitalité. Ce qui est vivant nourrit le corps de manière équilibré et permet ensuite au corps de nourrir le futur bébé.

2. Les céréales complètes : une énergie stable et durable

Contrairement aux céréales raffinées (pain blanc, riz blanc), les céréales complètes gardent leurs enveloppes riches en fibres et en minéraux. Elles permettent une libération plus lente du sucre dans le sang, ce qui aide à stabiliser la glycémie, un facteur clé pour l’équilibre hormonal.

Quinoa, riz complet, avoine, sarrasin : à varier selon les saisons et les envies. À chaque bouchée, vous offrez à votre corps de quoi mieux fonctionner et de quoi vous sentir bien !

3. Les protéines végétales : douces et fertiles

Les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots rouges), le tofu, ou encore le tempeh, apportent des protéines, du fer et de l’acide folique, sans les excès de graisses saturées. Les études montrent qu’une alimentation trop riche en protéines animales peut avoir un impact négatif sur la fertilité. Ce n’est pas une injonction à devenir végétarienne, mais une invitation à rééquilibrer.

4. Les poissons gras : les oméga-3 de la fertilité

Les oméga-3 sont un allié bien connu pour la fertilité ! Le saumon sauvage, les sardines, le maquereau sont riches en acides gras oméga-3, qui favorisent la production d’hormones et améliorent la circulation utérine. Ces graisses sont aussi anti-inflammatoires, ce qui est précieux dans les cas d’endométriose ou de SOPK.

Petite astuce : pensez à varier les sources pour limiter les métaux lourds et optez, si possible, pour des poissons issus de la pêche durable.

5. Les produits laitiers entiers : un équilibre subtil

De manière surprenante, certaines études ont observé que les produits laitiers entiers (yaourt, fromage) pouvaient favoriser l’ovulation, contrairement aux versions allégées. À consommer avec modération, bien sûr, et à choisir de qualité : idéalement fermiers, bio, peu transformés. Dans l’assiette, il ne s’agit pas de perfection, mais de cohérence. Ce sont les petits ajustements répétés qui changent tout. Chaque légume, chaque graine, chaque choix fait en douceur est une chance supplémentaire de pouvoir tomber enceinte.

Certaines molécules sont d'ailleurs très bonnes pour la fertilité, mais pas toujours présente dans notre assiette : et c'est dans ce cas que les compléments alimentaire pour la fertilité sont clés. Attention : le but c'est surtout de ne pas prendre n'importe quoi, mais de prendre exactement ce qu'il nous faut. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notreprogra mme dédiée aux compléments alimentaires pour la fertilité

compléments alimentaire pour la fertilité

Quand l’alimentation moderne impacte de la fertilité

Si certains aliments soutiennent le corps dans son projet de vie, d’autres au contraire l’épuisent, le déséquilibrent, ou pire, l’empoisonnent à petit feu. Et souvent, sans même que l’on s’en rende compte.

Dans notre quotidien pressé, l’ultra-transformation alimentaire est devenue la norme. Produits emballés, plats tout prêts, snacks rapides : ce qui semble nous faire gagner du temps a parfois un prix bien plus élevé que prévu. Celui de notre équilibre hormonal. Il y a évidemment un certains nombre d'aliments, et surtout, de type de repas qu'il faut éviter. Voici les plus important à consommer avec modération.

Produits ultra-transformés : des additifs mauvais pour le corps

Les aliments ultra-transformés comme les quiches industrielles, céréales soufflées, desserts allegés ou plats préparés sont pauvres en nutriments et riches en sucres, en additifs, en graisses de mauvaise qualité.

À force d’en consommer, notre corps reçoit des messages contradictoires : insuline qui grimpe, inflammations silencieuses, digestion perturbée, hormones déréglées. Des signaux qui brouillent complètement l’ovulation et fragilisent l’environnement utérin.

Perturbateurs endocriniens : les intrus de nos assiettes risqués pour notre santé

C’est un sujet dont on parle encore trop peu, et pourtant : certains composants de notre alimentation agissent comme de faux messagers hormonaux. Ce sont les perturbateurs endocriniens, substances capables de mimer ou bloquer nos hormones naturelles.

On les retrouve dans :

  • Les plastiques alimentaires (bisphénol A, phtalates),
  • Certains pesticides présents dans les fruits/légumes non bio,
  • Les conservateurs ou colorants dans les produits transformés.

Ils peuvent altérer la qualité des ovocytes, perturber les cycles, et à long terme, réduire la fertilité. Ils sont aussi présents ailleurs dans notre quotidien comme dans les produits de beauté, les champs alimentés en pesticides et régulièrement dans notre cuisine : poêles, ustensiles...

Les sucres raffinés et pics de glycémie sont mauvais pour la fertilité

Les bonbons, sodas, viennoiseries et autres douceurs industrielles provoquent des pics glycémiques brutaux. Cela stimule l’insuline : une hormone clé qui, lorsqu’elle est déréglée, peut interférer avec les hormones de reproduction, surtout chez les femmes atteintes de SOPK.

À la clé : ovulation irrégulière, inflammation, prise de poids. Là encore, c’est une affaire de dosage et de fréquence : vous pouvez en consommer de temps en temps, l'idée n'étant pas de vous priver de tout, mais c'est bien de faire attention à la récurrence de leur consommation. 

Les graisses transformées sont aussi problématiques

Encore présentes dans certaines margarines, snacks industriels, viennoiseries ou plats frits, les graisses transformées sont clairement identifiées comme néfastes pour la santé cardiovasculaire. Mais elles ont aussi un effet délétère sur la fertilité. Elles augmentent l’inflammation de bas grade, affectent les parois cellulaires (y compris des ovocytes), et favorisent un environnement peu propice à la conception.

Choisir ce que l’on mange, c’est choisir ce que l’on laisse entrer dans son corps et c'est une manière de le protéger. Il ne s’agit pas de vivre dans la peur, ni de tout supprimer. Mais de revenir à l’essentiel. À une nourriture vraie, simple, rassurante, accessible au quotidien.

Et l'impact du poids dans la fertilité, qu'en dit-on ?

Quand on parle d'alimentation pro fertilité, on ne cherche pas frocément (voir pas du tout) à perdre du poids ! Trop de personnes pensent encore que prendre soin de son alimentation c'est juste une question de poids, mais en réalité, c'est une question de bien-être global. Le poids, c'est un chiffre qui devient une source de pression, de comparaisons, de jugements. Et pourtant, il est essentiel de comprendre que le poids corporel joue un rôle réel dans la fertilité; non pas comme une norme imposée, mais comme un indicateur du bon fonctionnement hormonal.

Ici, il ne s’agit pas d’esthétique. Il s’agit de santé reproductive, de respect du corps, d’écoute intérieure.

Quand l’IMC devient un messager silencieux

L’Indice de Masse Corporelle (IMC), bien que simplifié, donne une première idée de l’équilibre pondéral :

  • Un IMC entre 18,5 et 24,9 est généralement considéré comme optimal pour la fertilité.
  • En dessous, le corps peut entrer en mode “économie”, bloquant les fonctions non vitales comme l’ovulation.
  • Au-dessus, les tissus adipeux produisent des œstrogènes supplémentaires, ce qui peut perturber les cycles.

Mais attention : ce n’est ni une fatalité, ni une condamnation. C’est un simple indicateur : intéressant pour aider à une prise de conscience il n'est pas LA seule chose à prendre en compte. Si vous faites beaucoup de sport, votre IMC peut-être élever à cause de votre masse musculaire alors qu'en fait vous êtes carrément dans la norme. 

Maigreur extrêmes ou surpoids extrêmes sont des risques c'est vrai

Un poids trop bas peut perturber la production de GnRH (hormone de libération des gonadotrophines), bloquant la cascade hormonale qui mène à l’ovulation. Résultat : aménorrhée (absence de règles), cycles irréguliers, ovulation absente. Cela peut être lié à des carences, à un excès d’activité physique, ou à un stress chronique non exprimé.

Un surpoids, en particulier lorsqu’il s’installe autour du ventre, peut affecter la sensibilité à l’insuline. Cette résistance à l’insuline est fortement impliquée dans le SOPK, et peut rendre l’ovulation plus difficile. Certaines femmes ovulent moins souvent, ou de manière imprévisible, ce qui complique les chances de concevoir naturellement.

Dans tous les cas, quand on essaie de tomber enceinte, il n'est pas recommandé d'avoir de grosse variations de poids, puisque le corps mais un temps à s'adapter aux changements. Il n'est donc pas recommandé d'avoir de trop grosse variation de poids. Ce que la recherche nous montre, c’est qu’une perte de poids modérée (de l’ordre de 5 à 10 %) peut suffire à restaurer l’ovulation chez certaines femmes.

Mode de vie et fertilité : les habitudes qui méritent d’être repensées

Concevoir un enfant, ce n’est pas seulement une affaire de biologie. C’est un tout. Une alchimie subtile entre le corps, le mental, l’environnement. Et parfois, ce sont des gestes anodins qui font la différence pour améliorer rapidement votre style de vie.  Revisiter son mode de vie, ce n’est pas tout remettre en question. C’est se demander quelles sont les petites choses accessibles que vous pouvez changer rapidement et sans contraintes.

Tabac, alcool, caféine sont évidemment mauvais pour la fertilité

On aimerait qu'il en soit autrement, parce que parfois, c'est aussi sympa de profiter de la vie. Mais la réalité, c'est que le tabac, l'alcool ou la café peuvent vraiemnt avoir un impact négatif sur la qualité ovocytaire.

  • Fumer, même occasionnellement, a un impact direct sur la réserve ovarienne. Il accélère le vieillissement des ovocytes, altère la vascularisation de l’utérus, réduit les chances d’implantation. Et ce n’est pas qu’une affaire de quantité : chaque cigarette compte.
  • Souvent banalisé, un verre de vin ici ou là semble inoffensif. Pourtant, l’alcool agit sur l’équilibre hormonal, diminue la qualité des ovocytes, et peut même retarder l’ovulation. En période de conception, le mot-clé, c’est la modération, voire la pause volontaire.
  • La recherche est partagée, mais plusieurs études suggèrent qu’au-delà de 200 mg par jour (environ deux tasses de café), la caféine pourrait réduire les chances de grossesse. Si le café vous fait du bien, gardez-le, mais écoutez vos sensations. Et explorez peut-être d’autres sources de plaisir : tisanes, chicorée, infusions aux plantes.

Stress chronique : un perturbateur invisible mais puissant

Le stress n’est pas juste dans la tête. Il active une cascade d’hormones (cortisol, adrénaline ...) qui peuvent perturber le cycle menstruel, inhiber l’ovulation, bloquer la production de progestérone.

Mais attention : il ne s’agit pas de culpabiliser celles qui sont de nature stréssée. C’est normal, c’est humain. Ce qui compte, c’est d’apprendre à relâcher la pression, à respirer, à trouver des espaces où l’on peut être simplement soi, sans performance.

Quelques pistes douces pour se sentir plus détendue : la médiation, le yoga ou la marche en nature peuvent déjà avoir de superbe effet sur votre niveau de stress.

Le sport pour favoriser son bien-être global

Bouger régulièrement, sans excès, est l’un des meilleurs moyens de stimuler la circulation sanguine, de réguler les hormones, et de réduire l’inflammation. Cela ne veut pas dire courir un marathon. Danser dans son salon. Marcher en forêt. S’étirer le matin. Ce sont aussi des formes de mouvement. Et elles comptent.

C'est difficile de s'y mettre mais essayer de faire une petite séance de 30 minutes dans la semaine : il faut 3 mois pour ancrer une habitude alors lancer vous avec une amie pour arriver à tenir suffisament longtemps pour que ce soit normal pour vous de le faire.

Alimentation et pathologies féminines affectant la fertilité

Certaines femmes avancent avec un terrain plus complexe : des diagnostics comme le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) ou l’endométriose viennent colorer leur parcours de conception. Cela peut sembler injuste, ou lourd à porter. Mais ici encore, l’alimentation peut devenir un levier d’apaisement, un espace d’action dans un corps que l’on peut parfois avoir du mal à apprivoiser.

SOPK : rééquilibrer le métabolisme grâce à l’assiette

Le SOPK est une condition hormonale qui touche environ 1 femme sur 10. Il se manifeste souvent par :

  • Des cycles irréguliers,
  • Une ovulation peu fréquente,
  • Une tendance à la résistance à l’insuline,
  • Et parfois une prise de poids difficile à gérer.

L’alimentation, dans ce contexte, n’est pas une solution miracle. Mais elle peut réduire les symptômes, restaurer l’ovulation, et améliorer la qualité de vie.

Laura le précise dans le programme dédié à l'alimention pour la fertilité, mais une affection comme le SOPK mérite toujours un accompagnement individualisé.

Endométriose : apaiser l’inflammation par la nutrition

L’endométriose est une maladie chronique, inflammatoire et souvent douloureuse, où des cellules similaires à celles de l’endomètre se développent hors de l’utérus. Elle peut altérer la fertilité, mais aussi fatiguer profondément le corps.

Là encore, l’alimentation peut jouer un rôle de soutien précieux, pour :

  • Réduire l’inflammation,
  • Mieux gérer la douleur,
  • Préparer un terrain plus favorable à la conception.

S’écouter devient ici un acte de soin. Observer ce qui soulage, ce qui alourdit. Répondre à ses besoins sans dogme, mais avec attention. Comme pour le SOPK, une endométriose mérite un accompagnement dédié, même si les premiers éléments paratgés sont clés, si vous avez un doute, il vaut mieux consulter.

Tout commence...dans l'assiette

Il y a des lieux qui nous nourrissent plus profondément que d’autres. L’assiette en fait partie. Elle peut sembler banale, routinière, presque invisible. Et pourtant, c’est souvent là que tout commence.

Quand on parle de fertilité, on pense d’abord au médical, aux bilans, aux cycles, aux tests. Mais avant tout cela, il y a une base. Un socle. Ce que l’on offre à son corps, jour après jour, sans y penser et dans le but de sentir globalement bien dans sa peau. 

Se nourrir, ce n’est pas juste cocher les cases des bons nutriments. C’est choisir la vie, chaque jour, dans chaque bouchée. C’est offrir à son corps l’énergie dont il a besoin pour créer, réparer, équilibrer.

Si vous êtes dans ce moment d’attente, d’espoir, de désir de maternité... sachez que vous n’êtes pas seule. Et que votre assiette peut devenir un allié discret mais puissant. Non pas pour tout contrôler, mais pour préparer un terrain propice, doux, accueillant.

Manger pour sa fertilité, c’est se reconnecter à soi et à son corps pour se sentir mieux et augmenter ses chances de conception.

En bref

Quelle alimentation favorise la fertilité chez la femme ?

Une alimentation orientée vers la fertilité inclut des aliments frais, peu transformés et riches en nutriments essentiels. Il est recommandé de consommer des végétaux colorés pour leurs vitamines et antioxydants, des céréales complètes pour stabiliser la glycémie, des protéines végétales (légumineuses, tofu), des poissons gras riches en oméga‑3, ainsi que des produits laitiers entiers de bonne qualité. Les micronutriments clés à privilégier sont l’acide folique (B9), le fer, le zinc, la vitamine D et les antioxydants comme les vitamines C et E. Cette alimentation, proche du régime méditerranéen, peut augmenter les chances de conception jusqu’à 53 % en FIV. Il est également important d’éviter les aliments ultra-transformés, les sucres raffinés, les graisses hydrogénées et les perturbateurs endocriniens présents dans certains emballages et produits alimentaires. Maintenir un IMC entre 18,5 et 24,9, privilégier une activité physique modérée, et consulter un spécialiste (diététicienne, micronutritionniste) permet de créer une base favorable pour la fertilité. Pour aller plus loin, le programme Fertily Diet de Reflet propose un plan d’action complet avec des conseils pratiques pour ajuster son alimentation et soutenir son parcours de conception.

On congèle nos ovocytes ?

Le Rubis, c'est le premier podcast dédié à la congélation d'ovocytes. Je réponds à toute vos question sur ce parcours, je m'interroge sur les impacts émotionnels de cette démarche et je vous donne les clés pour passer à l'action (ou pas), tant que c'est votre choix ! Si vous vous êtes posé la question "Est-ce que je devrais congeler mes ovocytes ?" une seule fois dans votre vie, Le Rubis est fait pour vous.

Je découvre le Rubis
le Rubis by Melisande - Podcast congélation d'ovocytes